On tricotte…

Hier soir, Catherine et moi on a failli voir et entendre Tricot Machine, qui étaient à la Galerie Rouje pour leur « première conquête » de Québec. Avec toutes les bonnes intentions du monde, nous sommes arrivés sur les lieux vers 20 h 30, un peu en retard par rapport au spectacle qui avait d’abord été annoncé pour 20 h sur MySpace et que j’avais soigneusement noté à mon agenda.

– Bon… l’affiche à la porte indique 22 h.
– Est-ce qu’on y va quand même?
– Ça nous fait 1h30 à attendre. On va aller prendre un café pis on verra si ça nous tente encore.

On se retrouve donc au Cartier pour un café irlandais, avec un taux d’alcool joyeusement élevé. L’ambiance était cool et la serveuse m’a pris pour le frère d’un certain Jean-Philippe (je n’ai pas de frère).

De retour à Rouje un peu avant 22h. Attente… attente… attente…

Il faut dire que, selon les normes non écrites du spectacle, un artiste doit se faire attendre environ 5 minutes par rapport à l’heure indiquée. C’est pour se laisser désirer en gardant toutefois un respect pour les gens qui se sont présentés à l’heure.

Mais là, on ne parle pas de 5 minutes. Ça fait presque une heure qu’on est planté là et que c’est supposé être commencé. Ma copine et moi on veut se lever tôt samedi. Les techniciens s’activent sur la scène alors on attend encore, jusqu’à 23 h 05 où on annonce… LA PREMIÈRE PARTIE. Quoi?! Il y a une première partie?!

Là c’était trop. J’ai beau pas être fait en chocolat, je n’ai pas envi de me coucher à 2 h du matin. Après une discussion ferme avec le commis à l’entrée, on s’est fait rembourser notre billet et on est reparti bredouille musicalement, ou presque1.

Tricot Machine, ce n’est que partie remise, peut-être dans une autre salle ou du moins, à une autre heure.

1 la première partie c’était Fonojône, un groupe que Québec que j’ai quand même apprécié pour les quelques mesures que j’ai entendu et comme trame sonore de notre départ.