Stay Under the Stars de Teitur

Teitur, de son vrai nom Teitur Lassen est orig­i­naire des îles Féroé, entre l’É­cosse et l’Is­lande. J’ai décou­vert ce jeune homme en 2005, en pre­mière par­tie du spec­ta­cle de Rufus Wain­wright à la salle Albert-Rousseau (Québec). Il fait dans la pop-folk “scot­tish” avec en pre­mier plan la gui­tare ou le piano, accom­pa­g­né d’arrange­ments plutôt var­iés pour ce style de musique. C’est très “organique” comme son. Il est aus­si dôté d’un sens de la mélodie que j’ad­mire beau­coup.

Je suis tombé sur son nou­v­el album, “Stay Under the Stars”, en allant voir mes chiffres de vente chez Sil­lon le Dis­quaire et je n’ai pas pu résis­ter.

À prime à bord, je dirais que ce 2ième album n’est pas aus­si “par­fait” que le pre­mier, puisque la barre était fixée très haute. Mais il se savoure plutôt comme du bon vin. L’é­coute et la réé­coute porteront fruit. Il y a tout de même des chan­sons qui m’ont fait “wow” dès le début : “Boy, she can sing!” est l’une d’elles, avec sa riff de piano accrocheuse et ses paroles franche­ment cutes. “Don’t want you to wake up” aus­si, qui a quelque chose de très aérien sans nécé­saire­ment pouss­er dans cette direc­tion. Le reste s’é­coute douce­ment et entre tran­quille­ment dans nos oreilles, pour ne plus ressor­tir.

Si vous n’êtes donc pas famil­ié avec Teitur, je vous recom­mande de débuter par son pre­mier album : Poet­ry & Aero­planes. Et si vous adorez déjà le pre­mier, et bien le sec­ond sera une suite logique fort appré­ciée pour les quelques soirées froides d’hiv­er qu’il nous reste.