Auteur/autrice : Patrick Matte

  • Nouveau site Web

    Pour bien débuter l’année, je lance mon espace Web 2.0, sur lequel je travail depuis déjà quelques mois. Cette nouvelle version propose plusieurs améliorations :

    • Page d’accueil style agrégateur, avec mise à jour automatique lors de l’ajout d’un billet au blog et d’une photo sur Flickr.
    • Simplification de la navigation.
    • Affichage des nouvelles photos en format plus grand.
    • Ajustement du design du blogue
    • Unification de cybershack.qc.ca et de studiopatmat.com pour ne faire qu’un site.
    • Formulaire Web pour me contacter
    • Meilleure intégration avec Flickr pour faciliter les mises à jour.
    • Réduction du nombre de pages au total, pour faciliter la navigation.

    J’ai déjà en tête la version 2.1, avec quelques améliorations et de la finition. Par contre, je trouvais le site prêt à être lancé et j’avais hâte de vous le présenter.

    J’en profite pour vous souhaiter à toutes et à tous une bonne année 2008 remplie de projets passionnants et de bonheurs partagés.

  • Réflexion nocturne

    Après avoir élu le fils de l’un, les Américains vont peut-être, en 2008, élire la femme de l’autre. Et ils disent vouloir du changement.

    (Quand il est 4h du matin et que je ne dors pas, je me mets parfois à réfléchir à toute sorte de choses. Et comme la nuit toutes mes idées sont endormies, je pense à des choses qui me paraissent extrêmement logiques sur le coup. Ces choses, bien sûr, m’empêchent de dormir, et comme je suis éveillé, je pense encore à d’autres choses. Et ainsi de suite. Pour stopper tout ça, j’en partage un petit bout sur mon blogue.)

  • Last.fm

    Last.fm

    Last.fm est un de ces sites du Web 2.0 qui intègre des éléments de notre vie personnelle dans un environnement communautaire. Le service est avant tout un outil téléchargeable qui se greffe au Lecteur Windows Media ou à une panoplie de lecteurs multimédia (Winamp, iTunes, …) pour transmettre de l’information sur les chansons que nous écoutons sur notre ordinateur.
    (suite…)

  • Invitation – Exposition « Voyage au coeur du minuscule »

    Chaque automne, le club photo f:1 présente une exposition photo et cette année ne fait pas exception. Il me fait donc plaisir de vous inviter à un « Voyage au coeur du minuscule », qui a comme thématique la macrophotographie. J’y exposerai 4 photographies, extraites d’une recherche visuelle avec de petits objets dans un environnement studio.

    En tout, une soixantaine de photos produites par une vingtaine de photographes seront présentées.

    Quand? 1er et 2 décembre 2007, de 10 h à 16 h
    Où? à l’Expo-Théâtre de la Visitation, situé au 814, route de l’Église, dans l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery (face à l’ancienne église Notre-Dame-de-Foy).

    Des espaces de stationnement sont disponibles à la Caisse Desjardins, à côté de l’Expo-théâtre

    La galerie d’exposition est ouverte à tous et l’entrée est gratuite.

    Au plaisir de vous y rencontrer!

  • Un peu de cynisme

    Ce 15 octobre est un jour d’action commun de la blogosphère pour l’environnement. C’est un geste initié par quelques bloggeurs regroupés sous la bannière « Blog Action Day ». Le but est de démarrer un mouvement de conscientisation et d’action en encourageant les bloggeurs du monde entier à parler d’environnement par un billet écrit aujourd’hui.

    C’est un geste porteur de sens en ces années où la nature qui nous entoure agis de manière parfois surprenante. Mais je me sens cynique, et j’ai envie de penser que c’est aussi un geste qui ne servira pas à grand-chose.

    Quand j’étais petit, j’organisais toujours des olympiades d’hiver le 5 décembre, jour de mon anniversaire. Mes amis et moi on glissait dans la cour en arrière de la maison en « snow racer ». Je fabriquais aussi des médailles en carton, couvertes de papiers or et argent. Je ne me souviens plus trop qui gagnait ni pourquoi, mais c’était bien amusant de jouer dehors.

    Une année, la neige à tardée. Au lieu d’avoir le tapis blanc habituel, la neige est venue mais la veille seulement. Une bonne bordée pour sauver les olympiades! C’est la première fois que j’ai réalisé que la neige n’était pas acquise en décembre.

    Aujourd’hui, il n’y a plus de neige le jour de mon anniversaire. Ça fait plusieurs années qu’il n’y en a pas et, à chaque fois, je ne peux m’empêcher d’avoir une petite pensée pour dame nature. Je m’inquiète pour sa santé.

    Mais comme je suis cynique, je sais que ça ne changera rien. Les gens qui se soucient de l’environnement sont déjà sensibilisés. Et ceux qui n’y croient pas ne changeront pas d’avis. Il y aura toujours une explication, une théorie ou une étude scientifique pour dire le contraire de la dernière.

    On a le choix des théories scientifiques, alors on adopte celle qui nous plaît et on dort tranquille. Bonne nuit!

  • Payez au suivant

    Vous connaissez Jane Siberry? C’est une artiste Torontoise qui vie de sa musique depuis 1980. Elle a une vingtaine d’albums à son actif, plusieurs chansons utilisées dans des films (la magnifique Calling All Angels à la fin de « Payez au suivant »), des vidéos et quelques succès radio. Une carrière respectable pour l’ancienne étudiante en microbiologie de l’université de Guelph.

    Au début des années 90, j’étais déjà un fan de Mme Siberry. Après avoir vu son nouveau vidéo à Much Music, je suis allé chez le disquaire pour commander sa plus récente « cassette » (les disques compacts étaient encore rares). Erreur, hasard ou destin, le distributeur m’a livré sa « plus vieille cassette », donc son premier album sorti en 1980. Curieux de l’entendre, j’ai décidé de le garder. Je l’ai aimé, je l’ai usé et j’ai passé quelques paires d’écouteurs à 5$ dessus.

    Semble-t-il que c’est maintenant une pièce de collection, à voir le prix de vente d’un tel truc sur eBay. Néanmoins, je me fou un peu de sa valeur, le fait est que je ne peux pratiquement plus l’écouter, le ruban étant devenu sec et le son plutôt « sourd ».

    C’est en cherchant une version CD de cet album que je suis tombé sur le site Web de Jane Siberry, qui a aujourd’hui changé son nom pour Issa (une longue histoire…). Quelle ne fut pas ma joie de découvrir que je peux télécharger une version numérique de l’album, incluant la pochette complète en image haute résolution. Je peux donc en obtenir une copie immédiatement et pour pas cher…

    Vraiment pas cher…

    C’est que Jane Siberry vends une grande partie de sa discographie à sa façon : c’est l’acheteur qui détermine le prix d’achat de chacune des chansons. J’ai donc pu choisir entre plusieurs options :

    • Un cadeau de l’artiste : 0$
    • Prix standard : 0,99$
    • Déterminé par l’acheteur, payer maintenant.
    • Déterminé par l’acheteur, payer plus tard.
    • Médias/promo (gratuit pour les journalistes qui veulent entendre ce que fait l’artiste)

    Je suis impressionné. Je me mets à penser aux conséquences. Elle va se faire voler! Les gens vont tout télécharger gratuitement… même moi je pourrais le faire. Mais je ne vais pas le faire. J’ai une conscience après tout, j’vais au moins payer pour l’album et peut-être télécharger quelques autres pièces gratuitement. Après tout, quand on n’est pas obligé de payer, il n’y a pas de plaisir à voler…

    Pour les gens comme moi qui se questionnent face à cet élan de générosité, elle a écrit une lettre, titrée Self-Determined Pricing: A Letter From Issa. Elle la termine en disant : « Ce qui importe, c’est que la musique se rende là où elle pourrait emmener la joie. C’est ça la plus belle chose que vous pouvez me donner. »

    Que dire de plus…

  • Photos de voyage

    Photos de voyage

    Notre voyage en Gaspésie est maintenant chose du passé, mais il reste les photos pour se rappeler ces beaux moments.

  • De retour dans 10 jours!

    C’est le temps des vacances pour ma copine et moi. On va visiter la Gaspésie! J’en profiterai d’abord et avant tout pour bien me reposer et être en forme pour les projets de la rentrée, mais je vous ramène tout de même des photos, promis!

    De retour le 21 août.

  • Mirabella del Madrid de Stéphane Richard

    Suis-je atteint de sagesse? Vous savez, la sagesse de l’homme qui vieillit un peu, qui n’a plus le goût d’aller veiller trop souvent, qui préfère passer une soirée a regarder un film avec sa blonde que d’aller faire 56 trucs cool en ville. Ça frappe sans avertir, et le pire c’est que ça ne me dérange pas… Ouch!

    Un autre effet non négligeable de cette sagesse : je porte maintenant une attention particulière aux textes des chansons que j’écoute. J’apprécie la finesse de l’écriture, la relation émotion-humour dans une chanson, la surprise de la conclusion et la beauté des mots choisis. Je ne m’arrête plus à la musique. J’aime maintenant écouter des chansons qui offrent un bel équilibre entre l’intérêt musical et la qualité des textes.

    Mirabella del Madrid
    J’ai fait une belle découverte qui cadre parfaitement dans cet état d’esprit : Stéphane Richard et son premier album « Mirabella del Madrid », lancé en 2006.

    Demi-finaliste au Festival de la chanson de Granby (2001) et finaliste aux Francouvertes (2002 et 2005), l’auteur-compositeur et interprète Stéphane Richard lance un premier album intitulé « Mirabella del Madrid » qu’il a co-réalisé avec Claude Simard. Plusieurs collaborateurs de renom ont participé à la création des onze titres où se mélangent les sonorités urbaines, électro et rock. On retrouve notamment Alain Quirion (ex-Zébulon), Rod Shearer (Bran Van 3000) et Claude Champagne (Daniel Bélanger, Jean Leloup, Marc Déry, Jorane). – Source : Orange Music

    Ce qui frappe en écoutant l’album, c’est le travail minutieux exécuté sur chacune des chansons. Les textes sont toujours bien écrits et évocateurs tantôt d’émotions du quotidien, tantôt du mal de vivre de l’homme. J’aime beaucoup la manière dont les sujets sont traités. C’est lucide, introspectif et vrai, mais jamais lourd.

    Les sonorités ratissent large ; un mélange d’électro (boucles, effets sonores lo-fi, textures analogues) et d’acoustique (guitares, basse, batterie, piano) qui apportent un son particulier à cette musique qui rappelle celle de Peter Gabriel. Les arrangements sont complexes et très intéressants. Ça reste « pop » (dans le bon sens du terme) mais c’est poussé et fignolé pour garder l’intérêt de l’écoute répétée.

    Coups de coeur
    Certaines pièces se laisseront aimer dès la première écoute. D’autres attendront votre retour pour se dévoiler à vous.

    Je voulais vous proposer une liste de mes pièces coups de coeur tirées de l’album, mais comme il y en a 8 que j’adore, et que l’album en contient au total 11… et que finalement les 3 qui restent je les aime bien aussi, je vais plutôt m’abstenir et vous laisser savourer l’ensemble de l’oeuvre sans influence extérieure.