Auteur/autrice : Patrick Matte

  • Le Carrousel de la photo

    Le Carrousel de la photo

    Cet été, je ferai partie d’un groupe de sept photographes qui s’exposent à Deschambault

    Du 3 juillet au 9 août prochain, Le Carrousel de la photo sera de retour cet été à la Sacristie des Sœurs de Deschambault. Présentées en trois blocs de deux fins de semaines (les vendredis, samedis et dimanches), les expositions mettront en lumière le travail et le talent de sept photographes, membres de la Société des Photographes Artisans de Québec (SPAQ). Au total, ce sont plus de 120 clichés, divisés en séries thématiques, qui seront disponibles au public. La visite est gratuite.

    31 juillet, 1er, 2, 7, 8 et 9 août 2015 de 10 h à 17 h
    Pierre Choquette, Yvon Boulay et Daniel Jean

    3, 4, 5, 10, 11 et 12 juillet 2015 de 10 h à 17 h
    Michel Dion et Patrick Matte

    17, 18, 19, 24, 25 et 26 juillet 2015 de 10 h à 17 h
    Jean-Yves Cantin et Bruno Laplante

    Venez rencontrer les artistes

    Les photographes seront présents tout au long de l’événement, offrant ainsi l’opportunité aux visiteurs d’en apprendre davantage sur le contexte de l’œuvre et sur la photographie. Il s’agit d’une occasion en or de découvrir différentes approches artistiques liées au monde de la photo.

    Vote du public et tirage

    Les visiteurs de l’exposition pourront voter pour leur photographie préférée. À la fin de l’exposition, une photo par bloc sera tirée parmi les votants. S’ils le désirent, les visiteurs pourront également faire l’acquisition de photos auprès de chacun des photographes.

    Événement : Le Carrousel de la photo

    Date : Les vendredis, samedis et dimanches du 3 juillet au 9 août 2015 de 10 h à 17 h

    Lieu : Sacristie des Sœurs de Deschambault (à l’arrière de l’église),
    115, rue de l’Église, Deschambault-Grondines, G0A 1S0

    À propos de la Société des Photographes Artisans de Québec (SPAQ)

    La Société des Photographes Artisans a été fondée en 1961 et accueille toutes les personnes soucieuses de produire une photographie esthétique et artistique, sans regard à leur statut, leurs connaissances, leur expérience ou leur motivation. Au cours de ses 54 années d’activités, la SPAQ a présenté au public plus de 20 000 œuvres de ses membres.

  • Sur la valeur marchande de la musique

    Sur la valeur marchande de la musique

    La musique enregistrée n’aura bientôt plus aucune valeur marchande. C’était prévisible depuis des années, mais avec l’annonce d’Apple, on est rendu en plein dedans.

    (suite…)
  • Wig Wam : du bonheur à l’état pur

    Wig Wam : du bonheur à l’état pur

    Un vendredi soir, bouteille de vin et amis à la maison. On échange sur le fait qu’on s’ennuie de la période musicale glam rock et que le grunge qui a suivi était déprimant.

    (suite…)
  • Métier d’artiste

    Métier d’artiste

    Voici un projet photo qui me trotte dans la tête depuis quelques années. Les artistes et musiciens, aussi talentueux et passionnés soient-ils, doivent parfois occuper un autre emploi pour se permettre de pratiquer leur art.

    (suite…)
  • Ces chansons qu’on a seulement entendues en version « live »

    Ces chansons qu’on a seulement entendues en version « live »

    Hier, je pratiquais avec Olivier le hit de Cheap Trick, « I Want You to Want Me ». Plus tard en soirée, mon esprit s’est mis à vagabonder vers de ces chansons qu’on a toujours entendues en version spectacle, en live.

    (suite…)
  • D’étoiles, de pluie et de cendres

    D’étoiles, de pluie et de cendres

    Découverte musicale du vendredi. Dans un créneau francophone, le premier album solo de Guillaume Beauregard, mieux connu comme chanteur et guitariste de Vulgaires Machins. Premier album, oui, mais avec tout le bagage, l’expérience et la maturité des années passées à naviguer le bateau Machin.

    (suite…)
  • Hozier

    Hozier

    Avez-vous déjà remarqué à quel point la voix de James Blunt rappelle celle de Rod Stewart?

    (suite…)
  • White Wizard

    Ce matin, j’ai appris le décès d’un vieil ami, White Wizard, de son vrai nom Pascal Alain. C’était à l’époque où l’Internet était encore tout jeune… ‪#‎trax‬ sur IRC, Wave of Weirdness et les autres BBS du 418 qui nous rassemblaient.

    (suite…)
  • Défi de lecture

    Défi de lecture

    Je participe au Grand défi de littérature québécoise, une belle aventure qui consiste à lire des œuvres d’auteurs d’ici pour accumuler des points, tout en faisant de sympathiques découvertes littéraires.

    (suite…)
  • Je me souviens…

    Je me souviens…

    L’inspiration provient parfois d’événements inattendus. J’ai assisté à la conférence de Sylvain Carle au Web à Québec et je me suis laissé prendre au jeu de ce passionné de technologie et de culture. Il a été déstabilisant, débutant sa conférence par une citation du refus global : « Les frontières de nos rêves ne sont plus les mêmes. » Ces quelques mots sont encore vrais aujourd’hui. Ils prennent même un tout autre sens puisque ces frontières sont virtuelles et changeantes.

    Sylvain nous a parlé de culture québécoise, avec tout l’amour et l’attachement qu’un expatrié peut ressentir face à sa terre d’origine. Il nous a demandé, à nous les gens du Web, de prendre en main notre culture, de la numériser, de la mettre en ligne, pour qu’elle puisse vivre pour toujours. On le sait, ce qui est sur le Web reste sur le Web.

    Le cas du Tibet

    Cela m’a fait penser aux Tibétains. Vers la fin des années 90, mon ami et patron de l’époque, Louis-Marius Gendreau, avait entrepris un voyage dans le nord de l’Inde. Sa mission? Former des Tibétains en exil à utiliser les technologies et Internet dans un objectif précis : sauvegarder leur culture. En numérisant et diffusant leurs documents sur le Web, ils pouvaient protéger leur mémoire collective des ravages causés par les attaques chinoises.

    En sommes-nous là au Québec? Notre situation n’est pas aussi tragique que celle du Tibet, mais il est tout de même facile de faire des liens. Nous sommes des Gaulois en terre nord-américaine, et cela nous impose un devoir de conservation bien réel.

    Comme le disait Kennedy : Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays.

    Alors, je me suis posé la question : qu’est-ce que je peux faire pour ma culture? La réponse commence à émerger. Passionné de lecture, je crois fermement que la littérature québécoise mérite une présence plus marquée sur le Web. À ce titre, je suis déjà bénévole sur Goodreads, où j’essaie d’intégrer autant de livres québécois que possible.

    Voici mes deux objectifs :

    1. Aider à franciser Goodreads.
      Goodreads est une plateforme sociale fantastique pour les amateurs de lecture. J’aimerais que les Québécois non bilingues puissent pleinement en profiter, et une interface en français serait un grand pas en avant.
    2. Enrichir la base de données avec des œuvres québécoises.
      J’ajoute déjà manuellement des livres et des auteurs québécois sur le site, mais je rêve d’automatiser ou d’accélérer ce processus pour rendre notre littérature encore plus accessible.

    Je vais profiter de l’hiver qui s’étire pour travailler là-dessus.

    Et vous, qu’avez-vous envie de faire pour votre culture?