Auteur/autrice : Patrick Matte

  • Portfolio : Carmen & David

    Portfolio : Carmen & David

    Ma dernière réalisation photo : l’album Grand Voyageur de Carmen & David. C’est leur 3e et il est distribué sous l’étiquette Universal.

  • Je peux dire « chez nous »

    Le déménagement est une réussite. Il reste encore un certain nombre de boîtes à vider, mais d’ici quelques jours je vais reprendre mes activités normales.

    C’est plus grand, c’est plus lumineux, ça fait du bien… et nos chats sont heureux !

  • Déménagement

    Je déménage dans 7 dodos.

    Constatation du jour : le papier de l’ancien journal Le Soleil, en grand format, était plus pratique pour emballer des objets. Ça manque d’espace en tabloïd.

  • Chefs d’oeuvres pop

    J’aimerais vous présenter 2 chansons qui sont pour moi des modèles d’écriture et de composition, des notes parfaites de la musique populaire. J’espère vous donner le goût de les écouter.

    Chefs d’oeuvre #1 : Intervention par The Arcade Fire (Neon Bible, 2007)

    C’est l’orgue de l’église Saint-Jean-Baptiste de Montréal qui ouvre la pièce, suivi d’une guitare acoustique et de la voix de Win Butler. La montée instrumentale se poursuit tout au long de la chanson avec des cordes et voix qui nous bercent dans la tourmente. La mélodie est forte et lyrique, comme si elle provenait d’une pièce classique oubliée.

    Les paroles sont dures. Certains les associent à une rébellion contre l’administration Bush et la droite religieuse américaine. Oui… ça pourrait être ça. C’est à peu près aussi clair qu’une prophétie de Nostradamus. Mais l’important c’est que l’écoute de cette chanson nous donne un besoin irrésistible de réflexion et d’introspection. Et que par sa forme, sa mélodie et sa force, la conclusion nous semble positive. Ça fait du bien.

    Chefs d’oeuvre #2 : Go or Go Ahead par Rufus Wainwright (Want One, 2003)

    C’est en douceur et de manière aérienne que Rufus Wainwright débute son combat, mélangeant plusieurs images de mythologie classique. Cette chanson parle peut-être d’une histoire d’amour et de déchirement. Elle parle peut-être aussi de la drogue comme amour et de la perte qu’elle engendre. Musicalement, on sent la pression, la lourdeur jusqu’à l’explosion du refrain, où l’auteur demande sa libération. Une guitare planante, des voix qui font des arpèges et la mélodie lente, mais si puissante. Le tout culmine à 4m21s avec le « Look in her eyes, forget about the ones that are crying » dans un des plus beau moment musical qu’il m’a été donné d’entendre.

     

  • Photographe : Dave Hill

    Dave Hill, portraitiste et photographe commercial de la Californie sait tirer son épingle du jeu.

    D’abord, il s’offre des mises en scène et des lieux qui appuient les sujets de ses photos. Une vieille bagnole? Un désert du Far West? Pas de problème…

    Ensuite, sa technique de posttraitement, alliant des lumières compressées (à la « hdr ») et des couleurs saturées renforce l’impression hollywoodienne de ses clichés.

    Le résultat se démarque par son dynamiste et son esthétique. Pas surprenant que son style soit de plus en plus imité.

    Portfolio : davehillphoto.com

  • Le ridicule ne tue pas…

    Lundi soir, j’ai fait l’acquisition en ligne d’un album de Michael Penn que j’écoutais il y a plusieurs années en cassette. Après avoir comparé les prix des différents magasins en ligne, j’ai décidé d’y aller pour la version téléchargeable que m’offrait Archambault.ca et leur système « Zik« .

    Mauvaise décision…

    • Leur système ne m’a pas offert de télécharger l’album au complet. Il m’a plutôt présenté les chansons individuellement. J’ai donc eu à cliquer sur chaque chanson (l’album en contient 20) pour finalement obtenir ma copie complète.
    • Je n’ai pas obtenu de copie de la pochette ou de l’endos de l’album. Encore moins du livret contenu à l’intérieur de l’album original.
    • Lors du téléchargement, seul le premier mot du titre de la chanson est apparu comme nom de fichier. Par exemple, la première chanson du disque, qui aurait dû se nommer « 01 – No Myth.wma« , apparaissait comme « No ». J’ai donc dû réécrire moi-même chaque titre.
    • Le système a refusé de me livrer une des chansons, sous prétexte que je l’avais déjà téléchargée. C’est justement parce que j’avais besoin de connaître le titre réel de la chanson que j’ai cliqué sur Cancel, pour faire un copier-coller du titre complet et recommencer.

    Suite à tout ça, j’ai écris à Archambault pour leur demander de me donner une copie de la chanson manquante. J’ai reçu un réponse pré-fabriquée fort intéressante, que je vous résume ci-bas :

    Notre gestion des licences des fichiers musicaux de format wma est uniquement prise en charge par le lecteur Windows Media Player. […] Vous devez aussi vous assurer d’utiliser Internet Explorer et non Firefox ou Netscape pour éviter les erreurs de fichier. Les chansons du site Zik ne sont donc pas compatibles avec Mac, iPod, iTunes et les lecteur de musique Sony.

    […] Quand le téléchargement est complété, veuillez ouvrir la chanson avec le lecteur Windows Media (assurez vous d’avoir la version 9 ou 10 de Windows Media Player). La chanson devrait se mettre à jouer; vous devez être connecté à internet et écouter une vingtaine de secondes la chanson pour faire l’acquisition de la licence. Vous ne pourrez pas écouter la pièce avec un autre lecteur (tels que WinAmp, MusicMatch ou RealPlayer).

    Pour la gravure, vous devez copier vos pièces sur un CD à partir du lecteur Windows Media 9 ou 10 uniquement. Les fichiers téléchargés sur Zik.ca ne sont pas compatibles avec les autres logiciels de gravure (tels que Nero ou MusicMatch).

    […]

    ATTENTION : NE PAS UTILISER LE LECTEUR WINDOWS MEDIA 11 :
    La version 11 du lecteur Windows Media ne fait plus la gestion des licences. Vous ne pourrez donc pas vous servir de cette version pour écouter/graver les pièces WMA protégées par licences DRM. Également, vous perderez vos licences acquises si vous faites la mise à niveau vers Windows Media 11.

    Donc, en résumé, si vous utilisez Firefox, Netscape, un Mac, un lecteur iPod ou Sony, iTunes, WinAmp, MusicMatch, RealPlayer, Nero ou Windows Media 11, n’allez pas penser que ça va fonctionner. Je peux ajouter à cette liste le lecteur Samsung, que je possède et qui refuse de jouer ce drôle de bidule qu’ils m’ont transmit.

    C’est en offrant des alternatives de qualité que l’industrie musicale pourra contrer le piratage. Pour l’instant, ça me laisse une impression amère de ce système de téléchargement, qui est si peu convivial, 8 ans après l’apparition de la musique en ligne.

  • Photographie : Liquide en mouvement

    Aujourd’hui avait lieu un atelier sur la photographie de gouttes de liquide en macro, donné dans le cadre de l’exposition « L’eau, la vie » de Photosensitive. Je suis allé donner un coup de main comme assistant technique à la présentation, et je me suis amusé à prendre quelques photos durant la pause. Ça donne de bons résultats.

    Pour les intéressés, les 2 prochains ateliers ont lieu les dimanches 29 avril et 6 mai à 13h et 15h. Il reste encore quelques places.

  • Choc culturel

    Une connaissance de Flickr habitant dans le pays d’Oncle Sam m’a demandé de l’aide. Il est venu visiter Québec en 2006 et il a vu quelque chose d’étrange dans le bottin téléphonique :

    This might sound silly, but what is an ass. burger?

    Après m’être bidonné pendant quelques minutes, je lui ai appris ce que voulait dire le mot « assiette » et l’abréviation de « assiette burger ».

    La langue, source inépuisable de divertissement.

  • On tricotte…

    On tricotte…

    Hier soir, Catherine et moi on a failli voir et entendre Tricot Machine, qui étaient à la Galerie Rouje pour leur « première conquête » de Québec. Avec toutes les bonnes intentions du monde, nous sommes arrivés sur les lieux vers 20 h 30, un peu en retard par rapport au spectacle qui avait d’abord été annoncé pour 20 h sur MySpace et que j’avais soigneusement noté à mon agenda.

    – Bon… l’affiche à la porte indique 22 h.
    – Est-ce qu’on y va quand même?
    – Ça nous fait 1h30 à attendre. On va aller prendre un café pis on verra si ça nous tente encore.

    On se retrouve donc au Cartier pour un café irlandais, avec un taux d’alcool joyeusement élevé. L’ambiance était cool et la serveuse m’a pris pour le frère d’un certain Jean-Philippe (je n’ai pas de frère).

    De retour à Rouje un peu avant 22h. Attente… attente… attente…

    Il faut dire que, selon les normes non écrites du spectacle, un artiste doit se faire attendre environ 5 minutes par rapport à l’heure indiquée. C’est pour se laisser désirer en gardant toutefois un respect pour les gens qui se sont présentés à l’heure.

    Mais là, on ne parle pas de 5 minutes. Ça fait presque une heure qu’on est planté là et que c’est supposé être commencé. Ma copine et moi on veut se lever tôt samedi. Les techniciens s’activent sur la scène alors on attend encore, jusqu’à 23 h 05 où on annonce… LA PREMIÈRE PARTIE. Quoi?! Il y a une première partie?!

    Là c’était trop. J’ai beau pas être fait en chocolat, je n’ai pas envi de me coucher à 2 h du matin. Après une discussion ferme avec le commis à l’entrée, on s’est fait rembourser notre billet et on est reparti bredouille musicalement, ou presque1.

    Tricot Machine, ce n’est que partie remise, peut-être dans une autre salle ou du moins, à une autre heure.

    1 la première partie c’était Fonojône, un groupe que Québec que j’ai quand même apprécié pour les quelques mesures que j’ai entendu et comme trame sonore de notre départ.

  • Photographes : Leda & St. Jacques

    Leda & St. Jacques, c’est le couple de photographes de mode le plus en vue au Canada. Leda est italienne et St. Jacques canadien. Ils ont gagné des prix, ils ont fait de gros contrats. Je n’en sais pas beaucoup plus sur eux, mais leur portfolio parle tout seul.