Depuis janvier, j’ai eu une permission spéciale de mon employeur pour prendre mes vendredis et me consacrer à la photo. Bien que cette possibilité soit maintenant chose du passé, les 14 dernières semaines ont été fascinantes.
J’ai pu réaliser :
- 5 shootings de mode-glamour-artistique
- 4 pochettes de disque
- 4 séances avec de futures mamans
- 3 fois du nu figuratif (bodyscapes)
- 1 fois de la photo de danse hip-hop
- Des photos d’un nouveau-né
- Et une couverture de livre
Je n’ai pas eu le temps comme je le voulais de :
- Préparer une nouvelle exposition
- Réaliser un livre sur New York
- Ajouter des clichés à ma banque de stock (j’ai même pris la décision de mettre ce projet de côté)
- Travailler énormément sur des projets personnels
Je retire de cette expérience plusieurs choses :
Durant ces 14 semaines, j’ai pu faire circuler mon nom et me former une nouvelle clientèle.
Comme dans tous les domaines, quand on est travailleur autonome, il faut bucher pour arriver à nos fins. Être photographe quand c’est un métier, c’est des calculs financiers, de la paperasse, du suivi.
C’est de penser à se créer un horaire de travail normal, en acceptant le plus de contrats possible tout en servant bien mes clients. C’est de se rendre compte quand il y aura un trou dans l’horaire et de faire des appels pour faire « tomber » un contrat au bon moment. C’est un équilibre continuel entre avoir « trop » de travail et « pas assez ».
Je retire aussi de cette expérience que de faire souvent de la photo, ça garde l’oeil et les réflexes à leurs meilleurs. À force de faire toute sorte de projets, je ne me suis jamais senti aussi en confiance que présentement face à mes capacités en photographie.
Je crois que les projets vont continuer à affluer. Et je vais les accepter avec plaisir. Mes soirées et mes fins de semaine seront bien remplies. 🙂
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