Catégorie : Réflexion

  • La moitié des Beatles

    https://www.youtube.com/watch?v=awBy_K30Pe8

    À chaque fois qu’on parle d’un concert donné par les Beatles encore vivants, ça me rend nostalgique. Je suis nostalgique du temps où les 2 autres étaient vivants : ils sont partis trop vite.

    • John Lennon à 40 ans, assassiné par Mark David Chapman le 8 décembre 1980.
    • George Harrison à 58 ans, mort des suites d’un cancer le 21 novembre 2001.

    L’histoire de la musique serait un peu différente s’ils étaient encore là.

  • Élection de Barack Obama

    Quelle soirée stimulante hier.

    Quel bon réveil ce matin lorsque j’ai pu entendre, au travers de mon radio-réveil, le discours de victoire du président Barack Obama.

    Le 4 novembre 2008 passera à l’histoire comme le jour où un noir fut élu à la tête de la plus grande puissance du monde. Ce jour passera aussi à l’histoire, plus récente, parce qu’il met fin à 8 années de Busheries. On ne pouvait avoir pire… mais finalement, je crois qu’on aura beaucoup, beaucoup mieux.

    Bien sûr, le nouveau président ne sera pas parfait. Il est humain après tout. Et c’est peut-être ça sa force, sa grande qualité qui nous donne à tous un espoir de changement pour le mieux : il est humain.

  • Lettre à Luc Archambault

    M. Archambault,

    Malgré le grand respect que j’ai pour vous et votre oeuvre, j’aimerais vous partager mon malaise relativement à votre démarche concernant le spectacle de Paul McCartney dimanche prochain.

    Je trouve exagéré de voir McCartney comme un symbole britannique revenant nous hanter et nous rappeler la conquête de son peuple sur les Français il y a plusieurs centaines d’années. Je vois plutôt Sir Paul comme le symbole de la musique qui réunit les gens. Je vous rappelle que les Beatles ont été l’un des premiers groupes de musique à connaître un succès mondial, rapprochant ainsi les citoyens de la terre entière.

    Le peuple britannique et la langue anglaise font partie de l’histoire de la ville de Québec. La cohabitation entre les deux peuples a forgé ce que sont les Québécois d’aujourd’hui. Au final, il n’est plus temps de réécrire l’histoire; il faut plutôt la célébrer dans toute sa diversité.

    Je suis fier d’être Québécois et je prendrai part au spectacle ce dimanche comme je l’ai fait depuis le début des festivités.

    Encore une fois, bonne fête Québec!

  • Souvenirs de vacances

    C’est déjà la fin des vacances d’été. Cette année, on a décidé de voyager localement. La raison était fort simple : des milliers de touristes se déplacent vers Québec pour fêter le 400e anniversaire de sa fondation et participer aux activités qui y sont liées. Pourquoi est-ce que nous irions ailleurs? C’est ici que ça se passe.

    Et ce fut fort intéressant…

    Sixte au kiosque Edwin-Bélanger, Le moulin à images de Robert Lepage et Ex Machina, le Louvre à Québec au Musée des Beaux-Arts, la visite d’espace 400e, des jardins éphémères et du potager des visionnaires, U2 3d chez Imax, les films Mémoire d’une petite cité ainsi que Infiniment Québec au cinéma Cartier.

    Le spectacle « Rencontres » et les feux d’artifice du 3 juillet. Québec Plein la rue et leurs acrobaties sur le boulevard René-Lévesque, Simple Plan à la fête du Canada.

    Van Halen, Mes Aïeux, The Blind Boys of Alabama, Honeymoon Suite, Dennis DeYoung, Stone Temple Pilots, California Guitar Trio et The Musical Box au Festival d’été de Québec, et une visite à l’observatoire de la capitale pour finir.

    Et c’est sans compter les restos : Sushi Métropolitain, L’Échaudé, Brynd Smoked Meat, Chez Victor et autres délices.

    Demain ça continue avec « Viens chanter ton histoire » sur les Plaines. Mais c’est dimanche prochain, le 20 juillet, que je verrai en vrai celui que j’admire depuis tant d’années. Les vacances sont terminées, mais le plaisir sera encore au rendez-vous!

  • Mon habit solidaire

    Mon habit solidaire

    Samedi après-midi à eu lieu la marche de solidarité pour les Tibétains à Québec. Dans un élan de créativité protestataire, j’ai décidé de m’y présenter en ne portant que des vêtements qui ne sont pas fait en Chine. Bien sûr, mon but est de me présenter habillé, alors je commence mes recherches:

    • Chandails : Made in China, Made in China, Made in Bengladesh. Cool!
    • Sous vêtements… Made in Salvador? C’est où ça? En Amérique centrale… Ah Bon, pourquoi pas.
    • Les bas… oups, il n’y a pas d’étiquette sur les bas.
    • Les pantalons… Made in China, Made in China, Made in China, Made in China, …, ben voyons…, ça pas d’allure…, j’en aurais pas d’autre de ce côté?

    Eh bien non. Niet. J’ai donc le choix de me rendre à la manif en boxers, ou rester le prud’homme que je suis et enfiler un pair de jeans chinoises…

    Manque de courage politique, j’ai choisi la 2ième option.

    J’ai tout de même trouvé l’exercice intéressant et je promet de vérifier les petites étiquettes lors de mes prochains achats de vêtements.

    D’ici là, je vous présente mes photos de la marche de solidarité pour les Tibétains.

     

  • Réflexion nocturne

    Après avoir élu le fils de l’un, les Américains vont peut-être, en 2008, élire la femme de l’autre. Et ils disent vouloir du changement.

    (Quand il est 4h du matin et que je ne dors pas, je me mets parfois à réfléchir à toute sorte de choses. Et comme la nuit toutes mes idées sont endormies, je pense à des choses qui me paraissent extrêmement logiques sur le coup. Ces choses, bien sûr, m’empêchent de dormir, et comme je suis éveillé, je pense encore à d’autres choses. Et ainsi de suite. Pour stopper tout ça, j’en partage un petit bout sur mon blogue.)

  • Un peu de cynisme

    Ce 15 octobre est un jour d’action commun de la blogosphère pour l’environnement. C’est un geste initié par quelques bloggeurs regroupés sous la bannière « Blog Action Day ». Le but est de démarrer un mouvement de conscientisation et d’action en encourageant les bloggeurs du monde entier à parler d’environnement par un billet écrit aujourd’hui.

    C’est un geste porteur de sens en ces années où la nature qui nous entoure agis de manière parfois surprenante. Mais je me sens cynique, et j’ai envie de penser que c’est aussi un geste qui ne servira pas à grand-chose.

    Quand j’étais petit, j’organisais toujours des olympiades d’hiver le 5 décembre, jour de mon anniversaire. Mes amis et moi on glissait dans la cour en arrière de la maison en « snow racer ». Je fabriquais aussi des médailles en carton, couvertes de papiers or et argent. Je ne me souviens plus trop qui gagnait ni pourquoi, mais c’était bien amusant de jouer dehors.

    Une année, la neige à tardée. Au lieu d’avoir le tapis blanc habituel, la neige est venue mais la veille seulement. Une bonne bordée pour sauver les olympiades! C’est la première fois que j’ai réalisé que la neige n’était pas acquise en décembre.

    Aujourd’hui, il n’y a plus de neige le jour de mon anniversaire. Ça fait plusieurs années qu’il n’y en a pas et, à chaque fois, je ne peux m’empêcher d’avoir une petite pensée pour dame nature. Je m’inquiète pour sa santé.

    Mais comme je suis cynique, je sais que ça ne changera rien. Les gens qui se soucient de l’environnement sont déjà sensibilisés. Et ceux qui n’y croient pas ne changeront pas d’avis. Il y aura toujours une explication, une théorie ou une étude scientifique pour dire le contraire de la dernière.

    On a le choix des théories scientifiques, alors on adopte celle qui nous plaît et on dort tranquille. Bonne nuit!

  • Payez au suivant

    Vous connaissez Jane Siberry? C’est une artiste Torontoise qui vie de sa musique depuis 1980. Elle a une vingtaine d’albums à son actif, plusieurs chansons utilisées dans des films (la magnifique Calling All Angels à la fin de « Payez au suivant »), des vidéos et quelques succès radio. Une carrière respectable pour l’ancienne étudiante en microbiologie de l’université de Guelph.

    Au début des années 90, j’étais déjà un fan de Mme Siberry. Après avoir vu son nouveau vidéo à Much Music, je suis allé chez le disquaire pour commander sa plus récente « cassette » (les disques compacts étaient encore rares). Erreur, hasard ou destin, le distributeur m’a livré sa « plus vieille cassette », donc son premier album sorti en 1980. Curieux de l’entendre, j’ai décidé de le garder. Je l’ai aimé, je l’ai usé et j’ai passé quelques paires d’écouteurs à 5$ dessus.

    Semble-t-il que c’est maintenant une pièce de collection, à voir le prix de vente d’un tel truc sur eBay. Néanmoins, je me fou un peu de sa valeur, le fait est que je ne peux pratiquement plus l’écouter, le ruban étant devenu sec et le son plutôt « sourd ».

    C’est en cherchant une version CD de cet album que je suis tombé sur le site Web de Jane Siberry, qui a aujourd’hui changé son nom pour Issa (une longue histoire…). Quelle ne fut pas ma joie de découvrir que je peux télécharger une version numérique de l’album, incluant la pochette complète en image haute résolution. Je peux donc en obtenir une copie immédiatement et pour pas cher…

    Vraiment pas cher…

    C’est que Jane Siberry vends une grande partie de sa discographie à sa façon : c’est l’acheteur qui détermine le prix d’achat de chacune des chansons. J’ai donc pu choisir entre plusieurs options :

    • Un cadeau de l’artiste : 0$
    • Prix standard : 0,99$
    • Déterminé par l’acheteur, payer maintenant.
    • Déterminé par l’acheteur, payer plus tard.
    • Médias/promo (gratuit pour les journalistes qui veulent entendre ce que fait l’artiste)

    Je suis impressionné. Je me mets à penser aux conséquences. Elle va se faire voler! Les gens vont tout télécharger gratuitement… même moi je pourrais le faire. Mais je ne vais pas le faire. J’ai une conscience après tout, j’vais au moins payer pour l’album et peut-être télécharger quelques autres pièces gratuitement. Après tout, quand on n’est pas obligé de payer, il n’y a pas de plaisir à voler…

    Pour les gens comme moi qui se questionnent face à cet élan de générosité, elle a écrit une lettre, titrée Self-Determined Pricing: A Letter From Issa. Elle la termine en disant : « Ce qui importe, c’est que la musique se rende là où elle pourrait emmener la joie. C’est ça la plus belle chose que vous pouvez me donner. »

    Que dire de plus…

  • Je peux dire « chez nous »

    Le déménagement est une réussite. Il reste encore un certain nombre de boîtes à vider, mais d’ici quelques jours je vais reprendre mes activités normales.

    C’est plus grand, c’est plus lumineux, ça fait du bien… et nos chats sont heureux !

  • Déménagement

    Je déménage dans 7 dodos.

    Constatation du jour : le papier de l’ancien journal Le Soleil, en grand format, était plus pratique pour emballer des objets. Ça manque d’espace en tabloïd.