Catégorie : Musique

  • Réflexion brève sur Mika et la radio commerciale

    Je crois que je suis un peu du genre « en retard » sur ce qui se fait d’« in » et « cool » :

    • J’ai amorcé mon blogue en 2007, après tout le reste de la planète.
    • J’aimerais bien m’acheter mon premier iPod d’ici quelques semaines.
    • Je trouve que les chemises fripées sont pratiques.

    Dans le même ordre d’idées, j’ai entendu Mika et sa chanson « Grace Kelly » pour la première fois ce week-end. J’ai une bonne défaite : elle ne joue pas à la première chaîne de Radio-Canada. Et c’est le seul poste de radio que j’écoute. Pour ce qui est de la télé : nul. La dernière émission que j’ai regardée c’est le Bye Bye de RBO.

    J’ai donc bon espoir d’apprécier la pop de Mika pour un bout de temps ; au lieu de me la faire imposer 12 fois par jour entre 2 publicités, je l’écoute quand j’en ai envie. C’est ça la clé.

  • The Human Equation de Ayreon

    Je vous ai dit, il y a quelques jours, que je vous reparlerais d’Ayreon, et je tiens absolument à le faire. De son vrai nom Arjen Anthony Lucassen, ce « one man band » hollandais propose des opéras-rock teintés de métal-progressif. Il compose, joue de plusieurs instruments et chante sur ses albums, mais il s’entoure aussi de musiciens et vocalistes talentueux pour compléter ses oeuvres.

    Son album le plus récent, The Human Equation (2004), est une petite merveille de musique et de concept. C’est l’histoire d’un homme (« Me » – James LaBrie) qui est dans le coma après avoir subi un accident de la route. À son chevet sont présents sa femme (« Wife » – Marcela Bovio, une voix qui vient vraiment me chercher) et son meilleur ami (« Best friend », joué par Arjen lui même) ainsi que 8 autres chanteurs qui interprètent différentes émotions interagissant avec « Me » au fil des jours.

    En plus d’y chanter, Arjen Anthony Lucassen y joue les guitares électriques et acoustiques, la basse, mandoline, guitare « steel », claviers, synthétiseurs et orgue.

    La plus grande satisfaction que j’ai pu d’abord retirer de cet album, c’est que malgré la complexité et l’ampleur du projet, le tout reste accessible. Les chansons servent très bien l’émotion de l’histoire en étant équilibrée entre la noirceur et le recul des souvenirs du personnage. Ce n’est donc pas un album aussi lourd que la thématique pourrait le laisser croire.

    Tant pour le jeu musical que la qualité des voix et des arrangements, cet album est une belle représentation de l’oeuvre super compliquée que certains auteurs-compositeurs rêvent de créer à un moment ou l’autre de leur vie. Et peu y arrivent aussi bien.

    C’est ma découverte de l’année 2006. Note parfaite, et ajoutez à ça un gros « wow! »

  • Tel que vu à la radio

    Plusieurs n’ont peut-être pas entendu la critique de mon album qui a été faite à l’émission « Le cabaret des Minteux » de CKIA FM. Voici donc le « feed » de l’émission que j’ai converti en MP3 pour votre plus grand plaisir.

    Extrait de l’émission « Le cabaret des Minteux »
    animée par Lucien G. et Sébastien P.F., CKIA FM 88,3
    (19 septembre 2006 – 14h00)

    C’était en septembre 2006… le temps passe vite.

  • Ayreon

    J’ai reçu disque par la poste aujourd’hui, arrivé directement de Hollande et commandé par le net. Dans le genre truc pas trouvable ici, il ne se fait guère meilleur exemple. C’est un simple (single) de Ayreon, tiré du dernier album, avec la chanson « Day Seven: Hope » (rebaptisée Come Back To Me) ainsi que quelques autres chansons de qualité douteuse et 2 vidéos.

    Ils l’ont l’affaire les Européens pour faire des simples. En Amérique, le simple contient Chanson A (version radio) et Chanson A (version album). En Europe, c’est rempli de stock amusant – chansons inédites, vidéos – ce qui fait que le mélomane ne peut se passer d’aller acheter tous les simples d’un artiste en plus de déjà avoir son l’album.

    Je vous reparle d’Ayreon dans quelques jours…

  • Sillons sur le Web

    Il est maintenant possible de magasiner chez Sillons le disquaire sans quitter votre foyer.

    Depuis plus de 20 ans, Sillons, un disquaire indépendant ayant pignon sur rue à Québec, partage avec sa clientèle la passion de la musique.

    Sillons le disquaire favorise les découvertes musicales et met en vedette les Coups de cœur de ses disquaires. Le contenu informatif du site s’étoffera au fil des prochains mois en vous présentant de plus en plus de commentaires, d’échantillons sonores et de Coups de cœur.

  • Stay Under the Stars de Teitur

    Stay Under the Stars de Teitur

    Teitur, de son vrai nom Teitur Lassen est originaire des îles Féroé, entre l’Écosse et l’Islande. J’ai découvert ce jeune homme en 2005, en première partie du spectacle de Rufus Wainwright à la salle Albert-Rousseau (Québec). Il fait dans la pop-folk « scottish » avec en premier plan la guitare ou le piano, accompagné d’arrangements plutôt variés pour ce style de musique. C’est très « organique » comme son. Il est aussi dôté d’un sens de la mélodie que j’admire beaucoup.

    Je suis tombé sur son nouvel album, « Stay Under the Stars », en allant voir mes chiffres de vente chez Sillon le Disquaire et je n’ai pas pu résister.

    À prime à bord, je dirais que ce 2ième album n’est pas aussi « parfait » que le premier, puisque la barre était fixée très haute. Mais il se savoure plutôt comme du bon vin. L’écoute et la réécoute porteront fruit. Il y a tout de même des chansons qui m’ont fait « wow » dès le début : « Boy, she can sing! » est l’une d’elles, avec sa riff de piano accrocheuse et ses paroles franchement cutes. « Don’t want you to wake up » aussi, qui a quelque chose de très aérien sans nécésairement pousser dans cette direction. Le reste s’écoute doucement et entre tranquillement dans nos oreilles, pour ne plus ressortir.

    Si vous n’êtes donc pas familié avec Teitur, je vous recommande de débuter par son premier album : Poetry & Aeroplanes. Et si vous adorez déjà le premier, et bien le second sera une suite logique fort appréciée pour les quelques soirées froides d’hiver qu’il nous reste.

  • Un album… c’est parti!

    Ça y est. Je vais enfin enregistrer mon premier album. Les démarches ont été faites, le budget accepté, les collaborateurs trouvés. Tout est prêt pour que le projet se réalise enfin.

    L’album devrait contenir environ 12 chansons, dans le style pop-folk avec une touche humoristique, jazz ou gospel selon la chanson. Les harmonies vocales et les mélodies auront aussi la part belle. La grande majorité des musiques ont été composées par moi. Pour les textes, j’en signe environ la moitié et de précieux collaborateurs font le reste : François Villeneuve, Thierry Watine et Simon Nadeau.

    Si tout va selon l’échéancier, l’album devrait être lancé au mois de mai 2006. J’ai très hâte de vous faire entendre le résultat!

  • La voix : Lata Mangeshkar

    Connaissez-vous « la voix » ?

    Je parle de Lata Mangeshkar, une Indienne née en 1929 qui détient le Record Guinness du plus grand nombre de chansons enregistrées : elle a chantée dans plus de 50 000 chansons différentes.  C’est pourquoi on la surnomme, la voix. Pour vous donner un comparatif, notre Céline nationale a enregistrée plus ou moins 450 chansons jusqu’à maintenant.

    C’est Lata que vous entendez dans les films provenant de « Bollywood ». La plupart de ces films contiennent des chansons, un peu comme les comédies musicales. Par contre, ce ne sont pas les acteurs et les actrices du film qui chantent réellement. Ce sont plutôt des doublures, des « playback singers », souvent beaucoup plus âgés que l’acteur, qui interprètent les chansons. Lata Mangeshkar est l’une de ces doublures.

    Lata Mangeshkar sur Wikipédia
    Lata Mangeshkar Collection 1 : Extraits sonores

  • La force de l’image

    Le 28 janvier dernier, en revenant de travailler, j’ai fait quelque chose d’inhabituel. Au lieu de descendre les escaliers de la côte de la Potasse ou de prendre le Métrobus vers Beauport, je me suis rendu au Cabaret du Capitole pour m’inscrire aux auditions de Star Académie. (suite…)

  • « …sans l’aide de subventions »

    « Cet album a été réalisé sans l’aide de subventions ».

    Ceux qui ont en main la Bande originale du court-métrage « Je suis déjà morte » ont peut-être remarqué cette phrase sur la pochette intérieure.

    C’est dans un but mi-sarcastique, mi-fierté que j’ai décidé d’inscrire sur l’album un appel au respect des fonds publics. (suite…)