Auteur/autrice : Patrick Matte

  • Réflexion brève sur Mika et la radio commerciale

    Je crois que je suis un peu du genre « en retard » sur ce qui se fait d’« in » et « cool » :

    • J’ai amorcé mon blogue en 2007, après tout le reste de la planète.
    • J’aimerais bien m’acheter mon premier iPod d’ici quelques semaines.
    • Je trouve que les chemises fripées sont pratiques.

    Dans le même ordre d’idées, j’ai entendu Mika et sa chanson « Grace Kelly » pour la première fois ce week-end. J’ai une bonne défaite : elle ne joue pas à la première chaîne de Radio-Canada. Et c’est le seul poste de radio que j’écoute. Pour ce qui est de la télé : nul. La dernière émission que j’ai regardée c’est le Bye Bye de RBO.

    J’ai donc bon espoir d’apprécier la pop de Mika pour un bout de temps ; au lieu de me la faire imposer 12 fois par jour entre 2 publicités, je l’écoute quand j’en ai envie. C’est ça la clé.

  • The Human Equation de Ayreon

    Je vous ai dit, il y a quelques jours, que je vous reparlerais d’Ayreon, et je tiens absolument à le faire. De son vrai nom Arjen Anthony Lucassen, ce « one man band » hollandais propose des opéras-rock teintés de métal-progressif. Il compose, joue de plusieurs instruments et chante sur ses albums, mais il s’entoure aussi de musiciens et vocalistes talentueux pour compléter ses oeuvres.

    Son album le plus récent, The Human Equation (2004), est une petite merveille de musique et de concept. C’est l’histoire d’un homme (« Me » – James LaBrie) qui est dans le coma après avoir subi un accident de la route. À son chevet sont présents sa femme (« Wife » – Marcela Bovio, une voix qui vient vraiment me chercher) et son meilleur ami (« Best friend », joué par Arjen lui même) ainsi que 8 autres chanteurs qui interprètent différentes émotions interagissant avec « Me » au fil des jours.

    En plus d’y chanter, Arjen Anthony Lucassen y joue les guitares électriques et acoustiques, la basse, mandoline, guitare « steel », claviers, synthétiseurs et orgue.

    La plus grande satisfaction que j’ai pu d’abord retirer de cet album, c’est que malgré la complexité et l’ampleur du projet, le tout reste accessible. Les chansons servent très bien l’émotion de l’histoire en étant équilibrée entre la noirceur et le recul des souvenirs du personnage. Ce n’est donc pas un album aussi lourd que la thématique pourrait le laisser croire.

    Tant pour le jeu musical que la qualité des voix et des arrangements, cet album est une belle représentation de l’oeuvre super compliquée que certains auteurs-compositeurs rêvent de créer à un moment ou l’autre de leur vie. Et peu y arrivent aussi bien.

    C’est ma découverte de l’année 2006. Note parfaite, et ajoutez à ça un gros « wow! »

  • Tel que vu à la radio

    Plusieurs n’ont peut-être pas entendu la critique de mon album qui a été faite à l’émission « Le cabaret des Minteux » de CKIA FM. Voici donc le « feed » de l’émission que j’ai converti en MP3 pour votre plus grand plaisir.

    Extrait de l’émission « Le cabaret des Minteux »
    animée par Lucien G. et Sébastien P.F., CKIA FM 88,3
    (19 septembre 2006 – 14h00)

    C’était en septembre 2006… le temps passe vite.

  • Opus… enfin!

    Un courriel m’est arrivé du revendeur Opus ce matin à 9h08 : « Nous avons enfin reçu ton kit de flash ». Oui, « enfin » c’est le mot clé. Quand on veut vraiment quelque chose et qu’on l’attend pendant 3 semaines, c’est long! (Mais quand on est en voyage, en vacances, et que ça dure seulement 3 semaines, c’est court. C’est ça la relativité.)

    Je suis donc l’heureux propiétaire d’un kit Opus Professionnel à 2 têtes 250 watts, avec soft box, parapluie 46″, snoot et barndoor avec honeycomb, déclencheur sans fil, 4 filtres de couleur et une mallette de transport pour mes shootings « on location ».

    Je me promet de faire quelques tests dans les jours à venir.

  • Démolition du Mail Centre-Ville, ça débute aujourd’hui !

    Hier soir, je suis allé me promener, appareil photo en main, pour « archiver » en images ce qui va disparaître d’ici quelques semaines : le Mail Centre-Ville, autrefois connu sous le nom de « Mail St-Roch ».

    C’est avec un petit pincement que je pense à ça. Pas parce que je suis contre l’idée de la démolition, bien au contraire. J’ai hâte que la rue Saint-Joseph respire de toute sa longueur. Après tout, cette démolition et la renaturalisation des berges de la rivière Saint-Charles feront disparaître pour de bon une époque décisionnelle qui a fait souffrir le quartier.

    Non, le pincement vient plutôt du fait que j’ai 6 ans de souvenirs quotidiens associés à ce mail et que j’ai l’impression de perdre un ami que j’ai appris à aimer malgré tout ses défauts. Il m’a permis de me réchauffer en hiver, de me protéger de la pluie. Il m’a aussi permis de rencontrer des itinérants qui, à force de les croiser jour après jour, sont passés de l’anonymat à quelque chose qui se rapproche du voisinage.

    Pour ma part, je quitte le quartier en juin. Comme si j’avais été là pour veiller sur lui, je quitte Saint-Roch maintenant qu’il est remis.

  • Ayreon

    J’ai reçu disque par la poste aujourd’hui, arrivé directement de Hollande et commandé par le net. Dans le genre truc pas trouvable ici, il ne se fait guère meilleur exemple. C’est un simple (single) de Ayreon, tiré du dernier album, avec la chanson « Day Seven: Hope » (rebaptisée Come Back To Me) ainsi que quelques autres chansons de qualité douteuse et 2 vidéos.

    Ils l’ont l’affaire les Européens pour faire des simples. En Amérique, le simple contient Chanson A (version radio) et Chanson A (version album). En Europe, c’est rempli de stock amusant – chansons inédites, vidéos – ce qui fait que le mélomane ne peut se passer d’aller acheter tous les simples d’un artiste en plus de déjà avoir son l’album.

    Je vous reparle d’Ayreon dans quelques jours…

  • Photographe : Lara Jade Coton

    Photographe : Lara Jade Coton

    LaraJade est une jeune photographe de 17 ans, habitant au Royaume-Uni. Elle se spécialise dans le portrait artistique, que ce soit de jeunes hommes, femmes ou enfants, en mettant en scène des thématiques fantaisistes.

    Elle a aussi créée une collection d’auto-portraits merveilleusement bien réussis, que ce soit pour l’exactitude de l’émotion projetée ou encore la qualité technique de l’image et de la retouche numérique. L’auto-portrait n’est pas facile à maîtriser et Lara Jade semble détenir la clé de cet art.

    Sa recherche esthétique et son sens du mouvements en font une photographe qui est non seulement à surveiller, mais qui s’impose déjà comme une référence dans le domaine du portrait artistique.

    larajade.com

  • Sillons sur le Web

    Il est maintenant possible de magasiner chez Sillons le disquaire sans quitter votre foyer.

    Depuis plus de 20 ans, Sillons, un disquaire indépendant ayant pignon sur rue à Québec, partage avec sa clientèle la passion de la musique.

    Sillons le disquaire favorise les découvertes musicales et met en vedette les Coups de cœur de ses disquaires. Le contenu informatif du site s’étoffera au fil des prochains mois en vous présentant de plus en plus de commentaires, d’échantillons sonores et de Coups de cœur.

  • Stay Under the Stars de Teitur

    Stay Under the Stars de Teitur

    Teitur, de son vrai nom Teitur Lassen est originaire des îles Féroé, entre l’Écosse et l’Islande. J’ai découvert ce jeune homme en 2005, en première partie du spectacle de Rufus Wainwright à la salle Albert-Rousseau (Québec). Il fait dans la pop-folk « scottish » avec en premier plan la guitare ou le piano, accompagné d’arrangements plutôt variés pour ce style de musique. C’est très « organique » comme son. Il est aussi dôté d’un sens de la mélodie que j’admire beaucoup.

    Je suis tombé sur son nouvel album, « Stay Under the Stars », en allant voir mes chiffres de vente chez Sillon le Disquaire et je n’ai pas pu résister.

    À prime à bord, je dirais que ce 2ième album n’est pas aussi « parfait » que le premier, puisque la barre était fixée très haute. Mais il se savoure plutôt comme du bon vin. L’écoute et la réécoute porteront fruit. Il y a tout de même des chansons qui m’ont fait « wow » dès le début : « Boy, she can sing! » est l’une d’elles, avec sa riff de piano accrocheuse et ses paroles franchement cutes. « Don’t want you to wake up » aussi, qui a quelque chose de très aérien sans nécésairement pousser dans cette direction. Le reste s’écoute doucement et entre tranquillement dans nos oreilles, pour ne plus ressortir.

    Si vous n’êtes donc pas familié avec Teitur, je vous recommande de débuter par son premier album : Poetry & Aeroplanes. Et si vous adorez déjà le premier, et bien le second sera une suite logique fort appréciée pour les quelques soirées froides d’hiver qu’il nous reste.

  • Pourquoi pas?

    Je me lance!

    Lecteurs, voici mon blogue… Blogue voici mes lecteurs.

    Pourquoi décider d’ouvrir un blogue 2 ans après tout le monde? Je ne sais pas… c’est peut-être parce que le processus de mise à jour actuel de mon site est trop lourd et que ça va me permettre d’écrire et publier plus facilement ce que je veux. C’est sûrement pour essayer cette technologie et en comprendre la nature, les forces et les faiblesses. C’est certainement pour garder un petit journal de mes activités journalières qu’il sera intéressant, du moins pour moi, de relire dans quelques années.

    Je vais donc me permettre de vous faire découvrir des choses que je considère intéressantes. Je vais aussi me permettre de diffuser quelques-unes de mes photos, même celles qui sont mauvaises selon les critères d’un photographe, parce que dans la vie, il faut bien des fois lâcher prise et arrêter d’être professionnel jusque dans son salon.

    À bientôt!