Hier, je pratiquais avec Olivier le hit de Cheap Trick, « I Want You to Want Me ». Plus tard en soirée, mon esprit s’est mis à vagabonder vers de ces chansons qu’on a toujours entendues en version spectacle, en live.
(suite…)Étiquette : Musique
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Rain – Hommage à notre printemps pluvieux
Il pleut tout le temps, alors je suis devant l’ordinateur à répertorier des chansons dont le titre est « Rain ».
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Entrevue avec Damian Tapley de Me
Tel que mentionné dans mon billet précédent, voici l’entrevue que m’a donné Damian Tapley, guitariste de Me.
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Les plus beaux albums de noël
Surdose de musique de noël? C’est peut-être la qualité qui fait défaut. Parce que comme dans tout le reste, il y a du bon et du mauvais. Alors voici du bon. Du très bon. (suite…)
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Muse – The Resistance
Le nouvel opus de Muse sort demain (mardi). Je ne me sens pas capable d’en faire une critique objective puisque je suis un grand fan du groupe, mais je vais quand même vous parler de mon état d’esprit face à cet événement.
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Tonight: Franz Ferdinand
J’ai acheté la version « spéciale » de l’album Tonight: Franz Ferdinand avec une version remixées des chansons sur un 2ième CD. En copiant l’album dans iTunes, les chansons des 2 disques se sont intercalées à mon insu et ça a créé, fruit du hasard, un bel équilibre entre les pièces pop-rock de l’album et celles planantes remixées. J’ai trouvé l’album génial dans cet ordre impromptu. (suite…)
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Payez au suivant
Vous connaissez Jane Siberry? C’est une artiste Torontoise qui vie de sa musique depuis 1980. Elle a une vingtaine d’albums à son actif, plusieurs chansons utilisées dans des films (la magnifique Calling All Angels à la fin de « Payez au suivant »), des vidéos et quelques succès radio. Une carrière respectable pour l’ancienne étudiante en microbiologie de l’université de Guelph.
Au début des années 90, j’étais déjà un fan de Mme Siberry. Après avoir vu son nouveau vidéo à Much Music, je suis allé chez le disquaire pour commander sa plus récente « cassette » (les disques compacts étaient encore rares). Erreur, hasard ou destin, le distributeur m’a livré sa « plus vieille cassette », donc son premier album sorti en 1980. Curieux de l’entendre, j’ai décidé de le garder. Je l’ai aimé, je l’ai usé et j’ai passé quelques paires d’écouteurs à 5$ dessus.
Semble-t-il que c’est maintenant une pièce de collection, à voir le prix de vente d’un tel truc sur eBay. Néanmoins, je me fou un peu de sa valeur, le fait est que je ne peux pratiquement plus l’écouter, le ruban étant devenu sec et le son plutôt « sourd ».
C’est en cherchant une version CD de cet album que je suis tombé sur le site Web de Jane Siberry, qui a aujourd’hui changé son nom pour Issa (une longue histoire…). Quelle ne fut pas ma joie de découvrir que je peux télécharger une version numérique de l’album, incluant la pochette complète en image haute résolution. Je peux donc en obtenir une copie immédiatement et pour pas cher…
Vraiment pas cher…
C’est que Jane Siberry vends une grande partie de sa discographie à sa façon : c’est l’acheteur qui détermine le prix d’achat de chacune des chansons. J’ai donc pu choisir entre plusieurs options :
- Un cadeau de l’artiste : 0$
- Prix standard : 0,99$
- Déterminé par l’acheteur, payer maintenant.
- Déterminé par l’acheteur, payer plus tard.
- Médias/promo (gratuit pour les journalistes qui veulent entendre ce que fait l’artiste)
Je suis impressionné. Je me mets à penser aux conséquences. Elle va se faire voler! Les gens vont tout télécharger gratuitement… même moi je pourrais le faire. Mais je ne vais pas le faire. J’ai une conscience après tout, j’vais au moins payer pour l’album et peut-être télécharger quelques autres pièces gratuitement. Après tout, quand on n’est pas obligé de payer, il n’y a pas de plaisir à voler…
Pour les gens comme moi qui se questionnent face à cet élan de générosité, elle a écrit une lettre, titrée Self-Determined Pricing: A Letter From Issa. Elle la termine en disant : « Ce qui importe, c’est que la musique se rende là où elle pourrait emmener la joie. C’est ça la plus belle chose que vous pouvez me donner. »
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Chefs d’oeuvres pop
J’aimerais vous présenter 2 chansons qui sont pour moi des modèles d’écriture et de composition, des notes parfaites de la musique populaire. J’espère vous donner le goût de les écouter.
Chefs d’oeuvre #1 : Intervention par The Arcade Fire (Neon Bible, 2007)
C’est l’orgue de l’église Saint-Jean-Baptiste de Montréal qui ouvre la pièce, suivi d’une guitare acoustique et de la voix de Win Butler. La montée instrumentale se poursuit tout au long de la chanson avec des cordes et voix qui nous bercent dans la tourmente. La mélodie est forte et lyrique, comme si elle provenait d’une pièce classique oubliée.
Les paroles sont dures. Certains les associent à une rébellion contre l’administration Bush et la droite religieuse américaine. Oui… ça pourrait être ça. C’est à peu près aussi clair qu’une prophétie de Nostradamus. Mais l’important c’est que l’écoute de cette chanson nous donne un besoin irrésistible de réflexion et d’introspection. Et que par sa forme, sa mélodie et sa force, la conclusion nous semble positive. Ça fait du bien.
Chefs d’oeuvre #2 : Go or Go Ahead par Rufus Wainwright (Want One, 2003)
C’est en douceur et de manière aérienne que Rufus Wainwright débute son combat, mélangeant plusieurs images de mythologie classique. Cette chanson parle peut-être d’une histoire d’amour et de déchirement. Elle parle peut-être aussi de la drogue comme amour et de la perte qu’elle engendre. Musicalement, on sent la pression, la lourdeur jusqu’à l’explosion du refrain, où l’auteur demande sa libération. Une guitare planante, des voix qui font des arpèges et la mélodie lente, mais si puissante. Le tout culmine à 4m21s avec le « Look in her eyes, forget about the ones that are crying » dans un des plus beau moment musical qu’il m’a été donné d’entendre.
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The Human Equation de Ayreon
Je vous ai dit, il y a quelques jours, que je vous reparlerais d’Ayreon, et je tiens absolument à le faire. De son vrai nom Arjen Anthony Lucassen, ce « one man band » hollandais propose des opéras-rock teintés de métal-progressif. Il compose, joue de plusieurs instruments et chante sur ses albums, mais il s’entoure aussi de musiciens et vocalistes talentueux pour compléter ses oeuvres.
Son album le plus récent, The Human Equation (2004), est une petite merveille de musique et de concept. C’est l’histoire d’un homme (« Me » – James LaBrie) qui est dans le coma après avoir subi un accident de la route. À son chevet sont présents sa femme (« Wife » – Marcela Bovio, une voix qui vient vraiment me chercher) et son meilleur ami (« Best friend », joué par Arjen lui même) ainsi que 8 autres chanteurs qui interprètent différentes émotions interagissant avec « Me » au fil des jours.
En plus d’y chanter, Arjen Anthony Lucassen y joue les guitares électriques et acoustiques, la basse, mandoline, guitare « steel », claviers, synthétiseurs et orgue.
La plus grande satisfaction que j’ai pu d’abord retirer de cet album, c’est que malgré la complexité et l’ampleur du projet, le tout reste accessible. Les chansons servent très bien l’émotion de l’histoire en étant équilibrée entre la noirceur et le recul des souvenirs du personnage. Ce n’est donc pas un album aussi lourd que la thématique pourrait le laisser croire.
Tant pour le jeu musical que la qualité des voix et des arrangements, cet album est une belle représentation de l’oeuvre super compliquée que certains auteurs-compositeurs rêvent de créer à un moment ou l’autre de leur vie. Et peu y arrivent aussi bien.
C’est ma découverte de l’année 2006. Note parfaite, et ajoutez à ça un gros « wow! »
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Tel que vu à la radio
Plusieurs n’ont peut-être pas entendu la critique de mon album qui a été faite à l’émission « Le cabaret des Minteux » de CKIA FM. Voici donc le « feed » de l’émission que j’ai converti en MP3 pour votre plus grand plaisir.
Extrait de l’émission « Le cabaret des Minteux »
animée par Lucien G. et Sébastien P.F., CKIA FM 88,3
(19 septembre 2006 – 14h00)C’était en septembre 2006… le temps passe vite.