La veille du départ

Dimanche le 17 juil­let

Je finalise mes bagages. Je suis très fébrile. C’est la pre­mière fois en 30 ans que je prends l’avion. La dernière fois, j’avais 10 ans et c’é­tait pour me ren­dre à Nia­gara Falls avec mes par­ents. J’avais été malade. Otite. Nausées. Intox­i­ca­tion au 7up et à la gomme bal­loune aux bleuets (longue his­toire…). 30 sec­on­des avant l’embarquement, j’avais vomi dans la poubelle. Donc, pas de bons sou­venirs. Mais je suis tout de même posi­tif face au voy­age qui s’en vient.

Il y a beau­coup de choses à penser et plusieurs élé­ments incon­nus (nom­bre de sacs de bagages pos­si­bles dans l’avion, les pro­duits qui sont disponibles là-bas, ceux four­nis par la guide, la disponi­bil­ité du réseau Inter­net…). Depuis plusieurs jours, je note une longue liste pour m’aider à me sou­venir de tout ce que je dois apporter.

Dans l’avion, j’ai droit à 50 lb de bagages et à 10 lb sup­plé­men­taire de bagage à main. J’ai pesé le tout à la mai­son et j’ai 5 livres de lousse dans mes bagages. Par con­tre, mon bagage à main dépasse d’une livre. Je vais voir ce que ça va don­ner à l’embarquement.

Comme pour toutes mes vis­ites de phares, mes vieilles chaus­sures Salomon vont me suiv­re. C’est celles qu’on voit en pho­to dans l’exposition au Musée mar­itime du Québec. Je suis pas mal cer­tain que je les ai depuis le début de mon pro­jet en 2007 et qu’elles m’ont accom­pa­g­né à tous les phares. Ça fait longtemps que ce sont mes chaus­sures de marche préférées. C’est comme devenu des pan­tou­fles. Hier, pen­dant que je les véri­fi­ais, ma copine m’a fait remar­quer que la semelle est com­plète­ment lisse. Plus aucune tex­ture. Mon périple des phares achève alors je vais essay­er de le ter­min­er avec ces chaus­sures. Elles ne sont pas les plus sécu­ri­taires mais au niveau du con­fort, elles sont par­faites.